Aïe[7] ! Déjà 19h20 quand elle raccrocha. pas étonnant qu’elles ne s’appelassent[8] pas souvent :elles étaient aussi pipelettes[9] l’une que l’autre et leur temps libre n’était pas extensible.
Lise passa un coup de brosse sur ses cheveux tout en envoyant un SMS à Karine pour savoir où ils en étaient. Ils étaient repartis après 25 minutes d’arrêt en pleine voie.
Pour l’instant le retard ne leur avait pas été communiqué. A 19h30, elle reçut de nouveau un SMS lui signalant qu’ils arrivaient à Valence.
A présent, Lise savait que le train aurait 40 minutes de retard environ.
-“Bienvenue Karine et Mathias.”
Lise accueillit ses hôtes à leur descente du train, au niveau de leur voiture.
Ils prirent le tramway, tellement plus pratique que la voiture, en ville. Lise tenait à limiter son empreinte carbone et ses clients étaient vite mis au parfum[10] sur ses opinions en la matière[11].
Le dîner fût chaleureux, quoique rapide, car les deux voyageurs étaient fatigués. Ils regagnèrent leur chambre dès la fin du repas.
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[7] aïe: ce mot s’utilise pour exprimer une douleur ou un désagrément léger.
[8] s’appelassent : forme du subjonctif passé, peu utilisé aujourd’hui mais le subjonctif présent ou passé selon le temps du récit est la forme grammaticale correcte après les formes “pas étonnant que, pas surprenant que…”
[9] : pipelette : bavard
[10] mettre au parfum :(familier ) informer, avoir connaissance de quelque chose.
[11] en la matière : concernant le sujet dont on parle.
Ici “sur ses opinions concernant l’empreinte carbone”